Chaines musculaires GDS

Les chaines musculaires méthode GDS

« La méthode des chaines GDS constitue en premier lieu un système de pensée considérant l’Homme dans sa globalité. Cette approche n’est pas uniquement une méthode de gymnastique, d’exercices spécifiques, de relaxation ou de massage.

On peut dire sommairement des chaines musculaires que c’est une méthode d’observation clinique et d’analyse de la mécanique humaine sur le plan de l’utilisation optimale du système locomoteur.

Le terme chaine trouve sa justification en ce qu’il met en évidence le fait que les muscles et les articulations ne travaillent pas isolément.

Lorsqu’une articulation bouge sous les effets de la traction d’un muscle, toutes les articulations du corps vont faire quelque chose, se mouvoir plus ou moins ; car la traction de se muscle, au départ isolé, va entraîner d’autres groupes musculaires à participer et d’autres leviers osseux à se déplacer.

Nos états de tensions, nos émotions, nos manières d’être s’expriment au travers du système musculo-aponévrotique qui influence nos postures et nos gestes.

Le mécanisme est le suivant : lors d’un excès de tonus musculaire, un levier osseux, sur lequel est inséré un muscle tendu modifie sa position et d’autres muscles insérés sur ce même levier osseux, directement ou à partir d’une aponévrose, sont susceptibles d’être étirés et de réagir à cette stimulation. Ceci entraine le déplacement d’un autre segment et l’étirement d’autres structures musculaires et ainsi se forme une chaine de tensions qui influencera toutes la statique et la dynamique du sujet concerné. »

Godelieve Denys-Struyf, « les fondements de la methode des chaines GDS »

Ainsi donc, au niveau du système locomoteur, une situation, un problème qui se prolonge reste rarement isolé, mais gagne l’homme entier ; dans cette optique, l’attitude thérapeutique doit considérer l’homme dans sa globalité.

La méthode GDS nous offre une grille d’observation et d’interprétation du sujet qui nous permet de travailler sur les causes d’une pathologie en recherchant «  le pivot primaire », le premier déséquilibre, expliquant le reste des adaptations posturales.

Adaptée à la podologie cette méthode nous à permis de mieux comprendre et de mieux appréhender la mécanique humaine ainsi que la position centrale qu’occupe le pied au sein de celle-ci.

Le raisonnement « en chaine »  nous permet d’établir un lien direct et cohérent entre pied et lombalgies, pied et cervicalgies, pied et gonalgies (douleurs de genoux)… et nous offre le discernement nécessaire pour ne faire des orthèses plantaires que lorsqu’elles sont nécessaires.